Historique du village de Lagorce

Lagorce a donné son nom à une famille considérable, le premier nom connu est Raymond fils de Pierre dans un acte signé en 1096.

Branche ainé

Dalmas est le 1er de la branche ainé, nous retrouvons sa signature dans un acte signé entre l’évêque de viviers et les habitants de Largentière.

Le château maintenant détruit semble édifié vers la fin du 11ième et début de 12ième siècle. Cette date est certifiée par la découverte d’un silo à grain dont la datation au carbone 14 est confirmée entre 1024 et 1155.

De 1240 à1842 cette seigneurie fut possédée par trois familles : les Lagorce, d’Apchier et de Merle de Lagorce. Il semble que le château fut abandonné vers le 14ième siècle au profit de Salavas puis de Vallon.
L’ensemble de cette famille est toujours nommée : baronnie de Lagorce.

Lagorce a gardé une forte empreinte de l’époque médiévale que l’on peut retrouver en visitant le village.
Dès le 16ième siècle Lagorce devient un bastion protestant. Lors des guerres de religion, Louis XIII ordonne au Seigneur de Rochecolombe, la destruction des fortifications (actuelle rangé de maisons entre la D1 et la rue du temple), mais les édiles (protestant ou catholiques qui habitaient précisément dans ces lieux firent pression sur le seigneur de Rochecolombe pour qu’il n’en fit rien, celui –ci endetté par le coût de ce travail se contenta de démanteler les portes de la ville.

Lagorce a une église un peu particulière, construite sur deux églises superposées elle est surprenante par sa hauteur, elle a la particularité aujourd’hui d’avoir son entrée sur la D1, au- dessous l’ancienne église restaurée est devenue une magnifique salle de spectacle. En face de l’église, après avoir traversé la rivière Salastre et avoir gravie quelques centaines de mètre se trouve la petite chapelle d’Ajude datée du12ième siècle, certifié par un document pour un ordre de réparation daté de 1392,( archives départementale de Privas)

Lagorce est une commune essentiellement agricole, outre les récoltes variées et changeantes au fil du temps, les ressources étaient la vigne, les amandiers, les figuiers, les moissons et aussi l’élevage des chèvres et des moutons et également la fabrication de charbonnières pour faire le charbon de bois.
Un nouveau développement économique s’est fait jour dès la fin du 19ième siècle avec l’arrivée de la sériciculture, ce fut un apport considérable pour les familles, car ce sont les femmes qui au sein du foyer s’occupaient de l‘élevage du ver à soie amenant ainsi un revenu supplémentaire. C’est alors que les maisons furent rehaussées afin d’installer les claies pour les vers à soie. Cet apport financier permis aux ménagères d’améliorer leur habitat, d’embellir les façades de maisons par de belles portes cochères.
Malheureusement les maladies et la concurrence de la soie venue de chine ont fait péricliter la sériciculture et a engendré un appauvrissement de la région, de nombreux habitants sont partis vers de plus grandes villes pour y retrouver un emploi. Le village ayant moins d’enfant  c’est alors battu pour garder les deux classes qui étaient l’une à la Fontaine du Cade et l’autre au village, un regroupement a eu lieu permettant de les garder .

Petit à petit l’arrivée du tourisme va créer de nouveaux emplois, des nouvelles familles se sont installées, des enfants sont nés et nous avons actuellement près de cent enfants à l’école, une mini crèche, de nombreuses associations, des terrains pour le sport et surtout un village qui est de plus en plus animé



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